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Parfois mal expliquée, abrégée voire détournée, la sophrologie n’est pas comprise pour un certain nombre d’entre vous. Il est vrai que définir cette discipline en quelques lignes ne permet pas d’en comprendre clairement son sens et ne permet de s’en faire qu’une idée qui, bien souvent, n’est pas assez représentative de la méthode. A quoi sert la sophrologie ? Quelle est son histoire ? Entre sophrologie Caycédienne et sophrologie tout court, je vais vous expliquer d’où elle vient, ce qu’elle nous apporte de positif, la façon dont elle s’utilise et bien d’autres points afin que vous n’ayez plus de doute à son sujet !

Tout d’abord, je ne peux expliquer la sophrologie sans parler du professeur Alfonso Caycedo, neuropsychiatre colombien qui créa la sophrologie en 1960. L’histoire de cette méthode a évolué en fonction des recherches, des voyages, des rencontres et des expériences de son fondateur.
Alfonso Caycedo est né le 19 Novembre à Bogota, en Colombie et est décédé le 11 septembre 2017 à Barcelone.
Il a fait ses études secondaires en Colombie puis à la faculté de médecine de Madrid où il obtenu le titre de Docteur en médecine et en chirurgie. Il se spécialise alors en neurologie et psychiatrie.
Mais il se rendit compte que les techniques utilisées de l’époque «endormaient» la conscience (electrochocs et coma insulinique). Caycedo réfléchit alors en une méthode permettant d’activer la conscience au travers de ses structures, en la découvrant sur un mode vivantiel, experientiel et un moyen de développer ses propres valeurs.

La sophrologie est née de plusieurs techniques. Du côté occidental, nous retrouvons :

  • L’hypnose
  • La relaxation de Schultz (psychiatre allemand) et de Jacobson (psychiatre américain)
  • La psychanalyse et la psychiatrie
  • La phénoménologie existentielle

Du côté oriental, voici les techniques ayant influencé les trois premiers degrés de la méthode :

  • Le yoga
  • La méditation DHYANA
  • Le bouddhisme
  • Le zen japonais

Le terme sophrologie vient du grec : SOS, harmonie, sain, PHREN, conscience, LOGOS, science, connaissance.

C’est donc la science de la conscience harmonieuse , on pourrait aussi dire la science de l’harmonie entre le corps et l’esprit puisque c’est tout ce que nous cherchons à obtenir comme résultat en appliquant la sophrologie au quotidien.

UT CONSCIENTIA NOSCATUR pour que la conscience soit connue.

Tout le support de notre entraînement est notre conscience. La sophrologie étant un entraînement permettant le dévoilement de notre conscience grâce à la répétition d’exercices mentaux et physiques afin de faire émerger des potentiels et adopter des attitudes positives.

La conscience est le processus permettant l’intégration de toutes nos expériences. C’est la force qui permet l’intégration de tous les éléments psychologiques et physiques de la personne humaine disait Caycedo. Nous intégrons un certain nombre de perceptions, d’émotions, de sentiments, de traumatismes qui constituent des mémoires, des contenus de vie qui nous façonnent et conditionnent nos actes, nos comportements, nos habitudes et réactions.
Exemple, si vous avez vécu un traumatisme, votre cerveau vous trompe en vous rappelant sans cesse votre traumatisme lorsque vous vivrez une situation qui vous rappellera cet événement marquant ( bruit de camion vous ayant percuté, la présence d’homme vous dérange à cause d’abus, «bagarre» avec les copains qui vous rappelle le comportement violent de votre parent étant enfant etc…).
Votre cerveau imprime ce qu’il voit, ressent et entend. Les protocoles de sophrologie sont construits de sorte que vous puissiez faire émerger les blocages liés aux évènements marquants que vous avez vécu. Grâce à cela et la répétition des exercices, votre conscience va être reprogrammée et permettra l’installation de nouvelles attitudes beaucoup plus positives et les anciens comportements négatifs causés par vos traumatismes disparaîtront petit à petit.
Nous sommes, en quelque sorte, baladés par nos mémoires qui se réactivent sans cesse en fonction de ce que nous vivons. Dès que nous prenons conscience de ces choses là, nous pouvons changer.

L’évolution de la conscience a été décrite dans la théorie des états et niveaux de conscience qui dit que notre conscience est :

Soit ordinaire : conscience normale, non travaillée mais ne souffrant pas spécialement de freins.
Soit pathologique : lorsque nous avons des traumatismes, des maladies, des peurs, des addictions, du stress récurrent, des phobies, tout ce qui empêche l’épanouissement de l’être.
Soit sophronique : c’est cet état de conscience qui est visé par la pratique de la sophrologie. A force d’entraînements, notre conscience se dévoile, nous renforçons de nouvelles capacités et nous adoptons des attitudes positives stables.

La sophrologie nous amène, pendant la séance en elle-même, à un état de conscience situé au niveau sophro-liminal, entre la veille et le sommeil, état modifié de conscience dans lequel nous sommes parfaitement détendus, à l’écoute de nos sensations les plus profondes. C’est lorsque notre conscience atteint ce niveau que nous sommes dans les conditions optimales pour imprimer de nouvelles données positives.

Concrètement, comment la sophrologie peut-elle faire évoluer notre conscience ?

La sophrologie est composée de douze degrés de relaxation dynamique. La relaxation dynamique étant un enchaînement d’exercices psycho-corporels établis chronologiquement, de façon à mettre le corps et l’esprit dans de bonnes conditions afin de, petit à petit, faire émerger les blocages, les malaises et mauvaises habitudes ou traumatismes chez le pratiquant. C’est cette chronologie qui permet de créer un nouvel espace de conscience où le sophronisé commence à avoir l’esprit plus clair, une conscience dévoilée de moins en moins encombrée.

Voici un exemple de cette chronologie par laquelle nous débutons :

  • Détente du corps de façon statique
  • Détente du corps de façon dynamique
  • Apprentissage de la conscience de la vie en soi
  • Renforcement de la concentration
  • Apprentissage du vécu de l’instant présent
  • Apprentissage du lâcher prise
  • Conscience du vécu de son corps par le toucher

Ce sont grâce à ces activations qu’émergent toutes sortes de questionnements au bout d’un moment. Dans tous les cas, en attendant cette éclosion, le pratiquant se sent déjà beaucoup mieux, plus détendu, plus serein.

Une séance mal vécue est très positive !

Pour faire évoluer notre conscience, la répétition des exercices est essentielle. Pour cela, chaque séance est enregistrée afin que vous puissiez les refaire chez vous. Car c’est aussi grâce à votre motivation interséance que vous progresserez vers votre objectif.

Pendant la consultation, après chaque séance, nous prenons un temps d’échange, appelé en sophrologie l’analyse vivantielle, qui permet de mettre des mots sur ses ressentis et perceptions vécus pendant la séance et qui permet au sophrologue de mettre le doigt sur d’éventuels blocages. C’est un moment clé de la séance car, lorsque le pratiquant retournera dans son quotidien, il développera un nouveau regard sur ses attitudes lors d’une situation qui lui fera repenser, en quelque sorte, à la séance et à ce qui aura été soulevé lors de celle-ci.

Ensuite, le dévoilement de notre conscience se met en marche grâce à la phénoménologie existentielle, notion la plus importante en sophrologie puisqu’elle a été la discipline à laquelle Caycedo a été initié et dont il s’est servi pour construire toute la méthode.
La phénoménologie existentielle est la discipline qui permet d’appréhender les évènements de la vie comme des expériences. Un phénomène est ce qui apparaît au regard de notre conscience et la discipline nous invite à mettre à distance les suppositions, interprétations, les jugements et la recherche incessante de réponse à tout, de logique et de contrôle lorsqu’un phénomène, un évènement, une situation nous apparaît. Nous appelons ce procédé une réduction phénoménologique.
Cette démarche aboutit à l’acceptation, processus mental qui permet d’avancer mais qui peut-être parfois très difficile à adopter. La répétition vaut intégration en sophrologie, donc, pour entraîner notre mental à réduire, à prendre du recul en prenant les choses moins à cœur, Caycedo nous entraine à faire des réductions corporelles et mentales à répétition pendant les quatre premiers degrés de la relaxation dynamique.
La sophrologie nous amène à retourner dans l’essence même des choses, à mettre entre parenthèses tout ce qui n’est pas essentiel. Cet effort mental s’appelle epoché et permet de se débarrasser de tout ce qui n’est pas utile pour avancer et ainsi se libérer considérablement. C’est essayer de voir les choses comme si c’était la première fois, sans juger ni présupposer.

Après la séance et l’analyse vivantielle, nous prenons un petit temps pour écrire la phéno-description. Issue du terme phénoménologique, il s’agit de décrire ce que nous avons ressenti pendant la séance en dehors de toute démarche logique, raisonnée et cartésienne. Nous cherchons à exprimer nos vrais ressentis et perceptions. Le fait de l’écrire dans un petit carnet permet de voir votre progression évoluer au fil des séances.

Les principes fondamentaux

La sophrologie est une discipline encadrée par quatre principes fondamentaux.

Le principe d'action positive

Toute action, pensée, sensation, émotion positive dirigée vers un élément de la conscience (corps ou esprits) se répercute sur la conscience toute entière. La sophrologie prend le parti de renforcer tout ce qui va bien chez l’individu. Les techniques dynamisent les structures positives de la conscience par l’intermédiaire des sensations, sentiments, souvenirs, ainsi que des attitudes positives envers soi-même et envers son existence. L’entraînement sophrologique oriente la conscience vers le positif dans les trois directions temporelles : passé, présent, futur. En revivant mentalement des périodes positives du passé, on allège le poids des souvenirs négatifs et on dynamise des ressources intérieures parfois oubliées. Ceci renforce la capacité à envisager positivement le futur, diminue les peurs, renforce la confiance en soi et développe l’adaptabilité.
Il ne s’agit pas de nier le négatif ou de refuser de voir la réalité. Il est courant de percevoir des sensations corporelles douloureuses ou d’avoir des pensées négatives pendant les séances. Il s’agit d’accueillir sans jugements, ni évaluation et, en même temps, de prendre conscience que d’autres parties du corps ne souffrent pas ou que des pensées positives peuvent coexister. En tournant notre conscience vers les éléments positifs, nous renforçons les structures saines de l’être.

Le principe du schéma corporel comme réalité vécue

Le schéma corporel en tant que réalité vécue se réfère à la perception subjective et à la conscience que nous avons de notre propre corps. C’est une représentation mentale et sensorielle de notre corps, intégrant des aspects physiques, émotionnels et cognitifs. Le principe du schéma corporel repose sur l’idée que notre expérience du corps va au-delà de sa simple anatomie et de ses fonctions physiologiques. Il englobe également la manière dont nous ressentons, interprétons et intégrons les informations sensorielles provenant de notre corps. Le schéma corporel est influencé par des facteurs tels que les expériences sensorielles, les émotions, les interactions sociales et culturelles, ainsi que les expériences motrices et perceptuelles.
La réalité vécue du schéma corporel peut varier d’une personne à l’autre en fonction de divers éléments, tels que les expériences traumatiques, les conditions médicales, les influences culturelles, et même les aspects psychologiques comme l’estime de soi et la perception de son propre corps. Par exemple, une personne ayant vécu un traumatisme physique peut avoir une perception altérée de son schéma corporel, tandis que d’autres facteurs tels que la culture et les normes sociales peuvent influencer la façon dont une personne se perçoit physiquement. Chacun vit son corps selon sa propre réalité.

Le principe de réalité objective

C’est vrai qu’il est difficile d’être objectif dans la réalité des choses, des autres et du monde qui nous entoure du fait de notre éducation, de notre histoire. Il nous est donc difficile d’aborder les personnes, les évènements, les choses sans préjugés, sans a priori…Nous pouvons cependant nous améliorer en les considérant avec plus de réalisme , plus d’objectivité, plus de recul. Avec du travail, cela amène à une vie beaucoup plus harmonieuse.
Ce principe concerne en premier le sophrologue qui se doit d’être le plus clair possible avec sa propre conscience afin d’éviter de mêler sa propre histoire avec celle de l’autre, ce qui pourrait bloquer l’évolution du sophronisant. Pour ce fait, outre un travail personnel d’analyse psychologique fortement recommandé, il lui est demandé de s’entraîner régulièrement avec les techniques qu’il enseigne. De cela, il peut ainsi en tirer des bénéfices.
Un autre aspect de ce principe est que le sophrologue doit respecter son champ de compétences et ne doit pas empiéter sur celui des autres professionnels. Il doit savoir orienter le sophronisant vers des confrères compétents en cas de difficultés.
Le principe de réalité objective concerne également le sophronisant. Grâce à l’entraînement et à la répétition vivantielle, il modifie le regard qu’il porte sur lui-même et sur le monde, il élargit sa vision. Il apprend à mettre la juste distance entre lui et les évènements gagnant ainsi en souplesse et efficacité.

Le principe d'adaptabilité

Le sophrologue doit pouvoir ajuster ses techniques en permanence en s’adaptant aux particularités de la personne (pathologie, âge, niveau d’entraînement, le vécu de son schéma corporel), aux lieux dans lesquels il exerce. Le métier de sophrologue nécessite de grandes capacités d’adaptation et une aptitude particulière à accepter le changement.
Le sophronisant est libre de s’adapter à la technique du sophrologue, en fonction de son état du moment produit ou non par une pathologie.
La pratique de la sophrologie favorise progressivement l’acceptation de la résistance et la compréhension de son sens pour mieux l’intégrer, l’assouplir, la gérer, voire la dépasser. Sous cet angle, le sophrologue est un médiateur entre la personne et elle-même dont la solution est intérieure.

Explication de la méthode

Toutes les relaxations dynamiques ont une même structure :

  • un travail répétitif sur les cinq systèmes
  • un objectif
  • un moyen
  • une posture
  • des activations corporelles

Dans chaque RD, c’est la répétition des exercices et le changement de perception de soi qui transforme progressivement la conscience de soi, nos pensées, notre rapport aux évènements et aux autres.

Caycedo a séparé le corps en plusieurs parties nommées systèmes, l’objectif étant de renforcer la concentration sur notre corps. C’est la plus grande réduction qu’il ait faite.
Chaque système a son point d’intégration, point où nous viendront poser nos mains pour faciliter la concentration sur cette partie de notre corps lors des exercices dynamiques. Ces points d’intégration peuvent être comparés à des points énergétiques relatifs aux chakras pour ceux qui connaissent la définition de ce terme. Pour les autres, rendez-vous page actualités du site.

1er système : visage, tête: le point d’intégration est le front : il correspond aux organes du cerveau et aux organes des sens.
2ème système : cou, nuque, épaules, partie externe des bras et des mains, point thyroïde, organes associés : thyroïde, cordes vocales.
3ème système : thorax, dos, partie interne des bras et des mains, point sternum, organes thymus, poumons, cœur.
4ème système : abdomen, colonne, lombaire, point sus ombilical +4cm, organes associés : appareil digestif, reins, foie, rate.
5ème système : bassin périné membres inférieur : point sous nombril -4cm, organes associés : gonades, ovaires, prostates, utérus.
6ème système : totalisation de la corporalisation, point nombril, tous les organes.

Enfin, voici les quatre degrés de la relaxation dynamique qui seront le support des entraînements que je propose en séance, toujours de façon chronologique.

I. La relaxation dynamique du premier degré

La vivance du corps. C’est l’expérience vécue de notre corps dans sa réalité, dans ses limites et dans l’instant présent. Donc la dimension temporelle que nous vivrons sera celle du présent.
Nous renforçerons la présence de notre corps dans notre conscience. Nous vivrons successivement : le toucher du corps, les mouvements de notre corps et ses limites anatomiques, la respiration, l’apprentissage de la vie en nous au travers de notre peau et bien-sûr l’instant présent.

II. La relaxation dynamique du deuxième degré

La vivance de l’esprit. C’est l’expérience vécue de notre esprit dans notre conscience. La dimension temporelle que nous visiterons est celle du futur.
Nous apprendrons à nous auto-observer, nous auto-étudier.
L’objectif ici sera de contrôler notre mental, de prendre conscience de notre esprit illimité et de développer notre propre perception ainsi que la perception que nous avons de notre monde.

III. La relaxation dynamique du troisième degré

Vivance de la rencontre du corps et de l’esprit.
Ce degré est l’étape de la rencontre, de la recherche de l’équilibre et de l’harmonie entre notre corps et notre esprit.
La dimension temporelle utilisée sera celle du passé bien que nous vivrons l’expérience de la tridimentionnalité temporelle, donc le passé, le présent et le futur.
C’est à ce moment là que notre conscience commence à se libérer et que nous pouvons débuter notre projection à l’existence en fin de cette relaxation dynamique pour tout doucement nous inviter à la vivance des valeurs de l’être de la relaxation dynamique du quatrième degré.

IV. La relaxation dynamique du quatrième degré

La vivance des valeurs de l’être.
L’objectif ici est la recherche de nos valeurs. Nous apporter une réflexion sur ce qui fait sens pour nous, au plus profond de nous. Cette recherche va consister à découvrir nos motivations essentielles pour exister, pour avancer dans le monde.

En conclusion, la sophrologie est une discipline bien à elle, s’inspirant de différentes méthodes et qui offre de multiples possibilités. Des possibilités faciles à mettre en place, il suffit juste de se laisser aller dans la chronologie de la méthode, d’être assidu dans les exercices à effectuer et de faire confiance aux exercices. Les résultats peuvent arriver plus vite que vous ne le pensez même si au début il est difficile de se concentrer car notre esprit part sans cesse dans nos pensées. La sophrologie agit sur toutes les problématiques quelles qu’elles soient et apportent un excellent complément en cas de traitement médical dans le respect du code de déontologie.

Codes de déontologie

Comment je pratique mes séances de sophrologie ?

Les séances se déroulent toujours en trois étapes. Je commence toujours par un temps d’accueil, d’échange. Cette étape me permet d’écouter tes besoins, tes envies, mais me permet également de prendre connaissance de ton état général physique, emotionnel et mental. Ce premier temps d’échange nous amène à définir les objectifs visés et d’adapter si besoin en fonction de la problématique rencontrée ou suivie.
Dans un second temps, je vais t’expliquer le déroulé de la séance en elle-même c’est à dire les exercices que nous allons faire en te montrant les mouvements pour que tu puisses être à l’aise à l’écoute de ma voix. On appelle ça le discours pré-sophronique.
Nous pratiquons donc la séance, majoritairement les yeux fermés. Je pratique en même temps que je guide avec ma voix, je n’ouvre pas les yeux pour vérifier ce que tu fais. Tu es libre de les ouvrir même si la démarche consiste à se laisser aller, donc à se laisser aller à fermer les yeux. En sophrologie, nous n’utilisons pas de musique, d’encens ou autre. Tous les bruits extérieurs seront intégrés à la séance. Cela fait partie du travail d’intégration. Troisième étape, l’analyse vivantielle. Une fois les yeux reéouverts, nous prenons un nouveau temps d’échange qui te permet de traduire avec des mots tes ressentis et perceptions vécus lors de la séance. Tu peux décrire tout ce qui te passe par la tête, dénué de toute logique, sans interprétations ni jugements. On exprime simplement ses ressentis et perceptions tels qu’on les a vécu C’est aussi le moment qui me permet de mettre le doigt sur d’eventuels blocages qui, lorsque tu retourneras dans ton quotidien, te permettront de développer un nouveau regard sur tes attitudes lors d’une situation qui te fera repenser, en quelques sortes, à la séance et à ce qui aura été soulevé lors de celle-ci.
En général, je fais écrire sur papier ta description de tes ressentis pour que tu puisses te souvenir de ce que tu as vécu lors de chaque séance et pouvoir constater ton évolution au fil des entraînements.

L’émergence de blocages, les difficultés rencontrées pendant la pratique sont très positives en fin de compte. C’est que quelque chose a fait écho dans votre for interieur et c’est de là que commencent vos propres changements de conscience.

Nous commençons la séance, en général, assis au fond de la chaise et nous détendrons les différentes parties de notre corps, de la tête jusqu’aux pieds, partie par partie, appelés « systèmes » en sophrologie. Puis, nous nous lèverons, inspirerons en levant les bras, nous nous étirerons et relâcherons les bras en soufflant, nous ferons cela trois fois avant de nous rassoir au fond de la chaise. Ensuite, en fonction du protocole, nous enchaînerons avec d’autres mouvements ou d’autres exercices mentaux tels que la visualisation, la futurisation, …

Les possibilités sont très variées en sophrologie. Mais le but est de toujours rester dans la réalité de la personne pour qu’elle puisse transposer son vécu de séance dans son quotidien.
Serrer un coussin, partir en Montgolfière ou t’envelopper d’un nuage de douceur n’est absolument pas ma façon de travailler puisqu’elle déconnecte de la réalité et ne permet pas de calquer ton vécu de séance sur la réalité de ton quotidien.

La sophrologie a pris conscience de l’humanité qui a commencé à vivre la plus grande crise de l’histoire, car les valeurs de l’Homme se trouvent attaquées au niveau biologique, le développement même de notre civilisation étant en danger. Le processus de désintégration que vit l’Homme de notre temps peut conduire à l’autodestruction de notre culture si on ne trouve pas de solutions urgentes et adéquates…les graves altérations dont souffre l’humanité pourraient être désignées sous le nom de maladie de masse car les symptômes se manifestent dans tous les groupes humains sans distinctions de pays, de politiques ou de religions…La cause de ce grave processus se trouve dans le manque de structures appropriées à l’être humain de notre temps, pour faire face à une réalité qu’il vit pour la première fois de son histoire : la nommée civilisation de consommation ou civilisation de masse, qu’un a amoindri ses valeurs au niveau biologique. Devant ce phénomène de masse irréversible et à progression inévitable, la seule solution se trouve dans la mobilisation des réserves génétiques qui se trouvent à l’état sous-jacent dans la structure biologique de l’Homme…
Alfonso Caycedo, extrait de Recife.

Je m’engage à respecter les limites de mes compétences et à orienter mon client vers un autre professionnel lorsque celui-ci nécessite un traitement ou une aide thérapeutique ne relevant pas de mes fonctions. Je m’engage à ne pas me substituer aux professionnels de santé, à ne pas prodiguer de diagnostic, de prescriptions médicales et à ne pas interférer avec des traitements médicaux en cours.

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